Dans les filières exigeantes comme la prépa BCPST, ECG, MPSI, les licences de mathématiques, les écoles d’ingénieurs ou encore les options maths expertes au lycée, la différence entre un élève moyen et un élève solide ne tient pas seulement à la capacité de comprendre un cours ou de suivre un raisonnement. Elle tient souvent à un élément plus discret mais décisif : la méthodologie de travail personnel.
Quand on parle de méthodologie en mathématiques, on évoque bien sûr la nécessité de refaire des exercices régulièrement. C’est la base. Mais ce que beaucoup d’élèves ignorent, c’est qu’on peut optimiser cet entraînement. Comment ? En prenant de bonnes notes au bon moment, juste après avoir fait un exercice.
Ces notes ne sont pas un résumé du corrigé complet, ni une copie conforme du cours. Ce sont ce qu’on peut appeler des mémos. Un mémo, c’est un concentré d’information utile : ce qu’on a appris de nouveau, ce qu’on avait oublié, ce qui nous a bloqué. L’objectif est clair : ne pas avoir à refaire tout l’exercice pour progresser. Il suffit de relire le mémo, voire de refaire uniquement la partie problématique.
Un bon mémo peut prendre plusieurs formes :
- Un rappel de formule encore non maîtrisée (exemple : développement de ou formule du discriminant).
- Un morceau de calcul qu’on n’aurait pas su enclencher seul (exemple : factorisation d’une expression à l’aide du binôme conjugué).
- Une procédure méthodologique, résumée en quelques mots (exemple : “penser à poser un tableau de signes avant d’intégrer”).
Mais pour être vraiment efficace, un mémo doit respecter quelques principes simples :
- court et concis : une à trois lignes, pas plus.
- surligné ou visuellement identifiable dans la copie.
- contextualisé, c’est-à-dire écrit directement sur le corrigé de l’exercice, afin de pouvoir retrouver en un clin d’œil l’origine du problème en cas de doute.
On peut les noter à la main, dans la marge d’un cahier ou d’une fiche, ou bien de manière informatique, sur une tablette ou un document PDF. L’essentiel est que ces mémos soient faciles à retrouver et qu’ils fassent partie intégrante de la stratégie de révision.
Utilisation de la prise de note juste avant évaluation ou examen
Ainsi, dans les semaines qui précèdent un devoir ou un concours, on n’a pas le temps de tout refaire. Mais on peut relire tous ses mémos en une heure, retrouver immédiatement les points faibles, et refaire seulement les passages stratégiques. Cela représente un gain de temps considérable et un levier puissant de réussite, aussi bien au lycée qu’en études supérieures.
En somme, travailler sans garder de trace de ses erreurs, c’est recommencer chaque fois de zéro. Prendre de bons mémos, c’est capitaliser sur son travail passé, le rendre réutilisable, et transformer l’entraînement en progression réelle. Dans un univers aussi compétitif que celui des mathématiques au lycée et dans le supérieur, c’est une habitude qui fait toute la différence.
J’aide mes élèves chaque jour à optimiser les révisions en maths ! N’hésitez pas à me contacter pour des conseils avisés. À bientôt ! Marion